L'ENVERS DES ALGUES VERTES

Création le 1 mars 2012

En cette nouvelle année 2012, il nous paraît judicieux de faire le point sur le retour prochain des algues vertes sur les plages.

Au plan technique, des progrès en laboratoire ont été faits : un fait est certain, il faut éliminer les phosphates avant de traiter les nitrates. Et pour ces derniers, la réduction doit s'arrêter à la production d'azote et d'oxygène, et non se poursuivre jusqu'à la fabrication d'ammoniaque. Le risque était grand au début, il a été réduit de moitié. Avec un peu de chance et/ou de patience, il sera peut-être réduit au minimum dans un an ou deux.

Au plan des négociations, l'Université de Nancy et le CNRS sont comme les parents comblés : leur brevet est le plus beau du monde ; mais les sociétés pressenties sont plus dubitatives : pour acheter le brevet, il faut au moins que son exploitation soit présumée rentable.

Au plan des pouvoirs publics, le Secrétariat à l'Ecologie, l'Elysée, le Ministère de l'Agriculture, la Préfecture de Région Bretagne, se sont déclarés tour à tour incompétents. D'où le "grenelle de l'environnement".

Au plan journalistique, il y a eu l'année du cheval, l'année du sanglier (mais pas l'année de la mouche), peut-être aurons-nous en 2012 l'année de la triple buse, à l'instar du triple A. Et toujours la valorisation du Centre de Valorisation des Algues. Il reste encore l'année du raton laveur (la machine à ramasser les algues en mer).

Au plan des rumeurs, il paraîtrait que le petit village breton (irréductible ?) qui a fait l'objet d'un pèlerinage gouvernemental, s'est vu menacer de mise en examen pour avoir voulu fêter le 14 juillet sur sa plage (le compactage des sabots bretons réveillerait-il l'Ankou et sa charrette ?).



Il paraîtrait également que les agences de bassin de Munich et d'Augsbourg auraient réglé le problème de la pollution des nitrates, avec courbe à l'appui, et en faisant appel à la discipline de tous. Mais lorsque nous avons voulu valider cette source, celle-ci s'est déclarée absolument débordée, ce qui est logique pour une source.


Bourvil avait raison, qui disait :

Au mois de mai fleurit la rose
Au mois de juin, le coquelicot
Mais quel spectacle grandiose
De voir fleurir les haricots (verts)